STRASS, PAILLETTES ET COCOTIERS ou la poursuite d’un rêve, tel apparaît le roman de vie d’Olivier Briac.
Le héros rêve d’un paradis bercé de musique, de flagrances, de saveurs, de langueurs amoureuses pour rompre avec un modèle occidental rythmé par le stress et l’angoisse. Son choix se porte sur les îles polynésiennes. Cette aventure, il veut la vivre avec femme et enfants.
UN DESTIN BRISE ET UNE RESILIENCE
Le destin vient bouleverser cruellement son projet. Son épouse et sa mère décèdent brutalement dans un accident de voiture. Veuf à 33 ans, père de deux jeunes enfants, une carrière artistique de chorégraphe à gérer, tous les critères sont réunis pour oublier le rêve et laisser le quotidien prendre le dessus.
La résilience viendra d’une rencontre amoureuse et de ce rêve toujours présent comme un antidote au chagrin. Notre héros embarque toute la nouvelle famille, direction Papeete à la recherche d’une île à vendre. Après de nombreuses péripéties, de découvertes d’île en île, les valises seront posées à Moorea, île sœur de Tahiti. Et du rêve d’une île, la famille passera à une langue de terre au bord du lagon.
LA DOUBLE VIE : l’Occident et la Polynésie
Mais peut on échapper à son destin ? Olivier est un chorégraphe connu, reconnu, sollicité et il doit faire vivre sa famille. La vie est très chère dans les îles et si la nature est généreuse en fruits, légumes et poissons, il y a tout le reste à assumer. Alors s’enchainent les allers retours avec l’Europe, au gré des contrats pour ses shows et ses revues vendus aux quatre coins du monde.
LE TIKI VILLAGE THEATRE : Témoignage vivant d’une culture
Etait ce bien là son rêve ? Mais le charme des îles se poursuit. Il aime ce pays, son mode de vie, ses habitants, le fait qu’ils vivent au présent, oublient très vite le passé et pour eux l’avenir c’est seulement demain. Pourquoi vouloir plus, si ce que l’on possède aujourd’hui suffit à ce bonheur quotidien ? Tout le contraire des aspirations occidentales qu’Olivier a fui. Mais, peu à peu, le consumérisme gagne du terrain sur les îles et là, lui vient le besoin presque physique de créer un village qui témoignerait de la culture polynésienne tant par ses métiers ancestraux que par l’expression artistique de la danse, la musique, les tatouages, les sculptures, les peintures
Ainsi va naître le TIKI VILLAGE THEATRE. Notre héros, le Sauvage Blanc, nous conte ses joies, ses peines, ses bonheurs, ses difficultés mais sans jamais remettre en question son choix quel qu’en soit le prix et parfois il sera lourd…
Il décrit merveilleusement bien cet art de vivre à la polynésienne, l’extrême beauté des paysages, les mille couleurs du lagon, l’émotion que l’on ressent devant une telle magnificence. Si aujourd’hui le matérialisme gagne des parts de terrain, le Polynésien demeure profondément attaché à sa culture et à son fenua (son île).
Crédit photo : Le figaro (Paris)
À lire sans attendre !
Une bouffée d air pur et de soleil.
Moi aussi J ai franchi le cap et ai pu découvrir une île merveilleuse sans jamais regretter ce choix tant les paysages sont à couper le souffle et les habitants chaleureux et accueillants.
Merci pour cet article